En valeur marchande, l’importation des téléphones mobiles s’élèvent à plusieurs milliards de Francs CFA chaque année dont plus de 90% non déclarés à la douane. Le gouvernement perd beaucoup d’argent en TVA, taxes d’importation, et autres impôts non collectés sur l’importation et la vente des téléphones portables.
N-Soft a développé la plateforme MPIE : Mobile Phone Importation Enforcement. C’est une solution clé en main qui redonne à l’Etat le contrôle temps-réel sur ce pan de son économie. La solution consiste à:
a) Surveiller en temps-réel la population des téléphones mobiles actifs dans le pays.
b) Pour les téléphones illégalement importés, faire payer les taxes à leur utilisation. Les taxes existantes seront alors prélevées directement sur le crédit GSM de l’utilisateur du téléphone.
MPIE collecte les CDRs des réseaux Mobiles, et isole dans une base de données les IMEIs (Identifiant Unique des téléphones) et leur historique d’activité. Deux cas de figures:
– Soit l’IMEI est ancien, et aucun traitement (financier) n’est fait.
– Soit l’IMEI est nouveau. Dans ce cas :
o MPIE consulte le fichier douanier des téléphones importés légalement.
o Si le téléphone est déclaré importé illégalement (non présent dans la liste des téléphones légalement importés), alors MPIE procède à la collecte de la TVA et des Taxes douanières directement sur le crédit de l’utilisateur du téléphone.

2-MPIE: UNE PLATEFORME PASSIVE ET ORIENTÉE RECETTES
L’objectif prioritaire de la plateforme MPIE est de dégager de nouvelles recettes pour l’Etat. Elle s’attaque au problème de l’importation illégale des téléphones mobiles. MPIE est principalement destinée aux Directions Générales des Douanes, Des Impôts et aux Ministères des Finances!
a) Il existe quelques solutions concurrentes, mais MPIE demeure à ce jour la solution la plus efficiente pour la lutte contre l’importation illégale des téléphones. En collectant les taxes directement sur le crédit téléphonique des abonnés, MPIE simplifie la tache logistique aux gouvernements, contrairement aux solutions concurrentes qui nécessitent le déploiement sur tout le territoire de guichets de paiement où les abonnés doivent physiquement s’y rendre pour s’acquitter des taxes douanières ou d’enregistrement du téléphone. De plus, MPIE ajuste le paiement de la taxe en plusieurs prélèvements, en fonction du pouvoir d’achat de l’abonné.
b) En tant que CEIR, MPIE construit et maintient à jour une base de données contenant les identités (IMEIs) de tous les téléphones actifs ou ayant été actifs sur les réseaux nationaux. Ces téléphones y sont regroupés en trois catégories :
– Authorized Group (ou groupe de téléphones autorisés) : Ensemble des téléphones « propres » c’est-à-dire : importés et utilisés légalement
– Unauthorized Group (ou groupe des téléphones non autorisés): Téléphones non autorisés, qui pourraient encore être organisés en sous-catégories :
o Téléphones illégalement importés
o Téléphones volés
o Téléphones contrefaits
o Téléphones utilisés pour organiser des actions préjudiciables à la société…
– Deactivated devices (ou groupe des téléphones non-actifs). Téléphones inactifs après avoir été détectés au moins une fois sur l’un des réseaux nationaux !
Un programme informatique surveille en permanence l’activité télécom et répertorie les téléphones actifs. En fonction de la politique mise en place par le gouvernement, MPIE peut transmettre aux opérateurs des instructions pour le blocage / déblocage des téléphones illégaux et s’assurer de leurs applications.
L’ensemble des données brassées par MPIE sont accessibles à tout système tiers (police, douane, etc…) via une API standards et complètes (Webservices, FTP, courriel, etc…)
c) MPIE vs CEIR existants. Certains CEIRs sont actifs dans les réseaux nationaux. Ils s’insèrent activement dans la chaine de traitement d’un appel. Dans ces cas, chaque appel nécessite une interrogation du CEIR par le cœur de réseau télécom pour solliciter la permission de connecter l’appel. Quel serait l’impact sur les télécommunications nationales si pour quelques raisons que ce soit, le fonctionnement du CEIR se dégradait ? Le résultat d’une telle situation serait le disfonctionnement total des télécommunications nationales. Plus aucun appel ne serait connecté. L’exemple ci-dessous démontre sans équivoque possible la fragilité que représenterait une telle solution pour tout pays. Quand bien même elle serait redondée, implémentant de mécanismes complexes de fail-back/fail-over, elle resterait un point névralgique pour le pays.
Ce n’est pas le cas de la solution N-Soft. Elle est à 100% passive, sans aucune perturbation possible dans les réseaux nationaux. MPIE garantit le fonctionnement efficient des réseaux nationaux, même si elle devait tomber en panne.